Documentaire de Sarah Zouak et Justine Devillaine
Soirée spéciale projection/débat en présence des réalisatrices
Le Women SenseTour in Muslim Countries est une série documentaire à la rencontre des femmes que l’on n’a pas l’habitude de voir : les musulmanes qui font bouger les lignes !
Le Women SenseTour est, à l’origine, une quête personnelle, un projet initié par Sarah Zouak. Française, Marocaine et musulmane, Sarah a trop souvent eu l’impression que pour avoir une place légitime dans sa société elle devait nier une partie d’elle-même. En France les gens sont souvent étonnés de la voir épanouie et bien intégrée, comme si la religion était un obstacle à son émancipation et l’empêchait d’être libre de ses choix, comme si les femmes musulmanes étaient par essence soumises et oppressées. Pourtant, en tant que musulmane, diplômée de grandes écoles et féministe, elle savait que ce n’était pas incompatible, mais pour se construire elle a eu besoin de modèles. Alors à 24 ans, avec un sac à dos et une caméra, Sarah décide de partir à la rencontre de ces femmes qui allient sereinement leur engagement et leur foi… mais que l’on ne voit jamais ! Elle a sillonné 5 pays musulmans très différents les uns des autres (Maroc, Tunisie, Turquie, Indonésie, Iran) pour réaliser une série documentaire de 5 épisodes qui met en lumière 25 femmes musulmanes bien loin des clichés habituels : des femmes qui allient sereinement leur engagement pour l’égalité et leur foi, des femmes plurielles qui s’engagent pour l’émancipation des femmes. Ce documentaire se veut un véritable outil pour déconstruire les préjugés et faire entendre les voix de ces femmes qui sont au cœur d’oppressions racistes et sexistes.
L’épisode 1 retrace les histoires et les projets inspirants de femmes rencontrées au Maroc, ainsi que leur rapport à leur société, la religion et même au féminisme. “On a trop souvent parlé à la place des femmes musulmanes, pour ma part, je préfère leur donner la parole”. C’est sous la forme de projection/débat que ce premier épisode est diffusé. En effet, loin d’être une fin en soi, ce support est un outil propice à la rencontre et au dialogue. Il permet, le temps d’une soirée, de mettre en relation des personnes dont les chemins se croisent rarement, dans l’idée de construire une société qui n’a pas peur de l’altérité !
Jeudi 14 décembre 2017 – 20h30 – La Passerelle – durée : 52min – suivi d’un échange avec les réalisatrices – soirée organisée avec l’ASTI du bassin d’Annonay – prix libre